12 juillet 1979, Chicago. Ce qui devait être une simple opération promo tourne à l’émeute : des milliers de vinyles explosent, la foule envahit le terrain et le disco bascule de la grâce à la disgrâce.
Ce soir-là, c’est bien plus qu’une caisse de disques qu’on fait sauter. C’est un pan de culture populaire, noire, queer et urbaine qu’une partie de l’Amérique rejette. Un véritable autodafé musical.
Quand on entend émo, on pense tout de suite Jena Lee, larmes sous la pluie et grosse mèche devant l’œil. Le genre émo est né en réaction à l’atmosphère masculiniste des espaces punks, mais n’a pas toujours été très reluisant de féminisme pour autant. Histoire du plus lacrymal des enfants du punk.